Mary Douglas

Baron Isherwood

Il mondo delle cose. Oggetti, valori, consumo

Paru en 1979 sous le titre " The World of Goods ", pour la première fois disponible en français, cet ouvrage d'une des plus grandes anthropologues du XXe siècle, disparue en 2007, et co-écrit avec un économiste, fonde le champ de l'anthropologie de la consommation par le regard original qu'il pose sur nos conduites de consommation et les échanges marchands. En s'interrogeant sur les motifs qui nous poussent à désirer des objets, à les acquérir, à dépenser ou épargner, et plus largement sur notre rapport à la consommation, il propose une approche résolument inédite de la façon dont les individus et les communautés forgent et projettent des significations, de la valeur, voire une éthique, sur les " biens " de consommation. En ce sens, l'achat apparaît comme une modalité permettant aux individus de déployer des rituels de consommation qui donnent sens tant à ce qu'ils sont qu'à ce qu'ils font. Avec pour fonction essentielle d'établir des systèmes complexes de relations sociales, les biens de consommation répondent à des logiques et des catégories qui dessinent des flux alors représentatifs de la société dans laquelle ils prennent formes. Loin d'être juste une façon de se comporter qui se grefferait à un modèle social existant, l'acte de consommer appelle un modèle de vie enserré dans un ensemble de pratiques fortement socialisées.

le monde des biens

Pour une anthropologie de la consommation

It is well-understood that the consumption of goods plays an important, symbolic role in the way human beings communicate, create identity, and establish relationships. What is less well-known is that the pattern of their flow shapes society in fundamental ways. In this book the renowned anthropologist Mary Douglas and economist Baron Isherwood overturn arguments about consumption that rely on received economic and psychological explanations. They ask new questions about why people save, why they spend, what they buy, and why they sometimes-but not always-make fine distinctions about quality. Instead of regarding consumption as a private means of satisfying one’s preferences, they show how goods are a vital information system, used by human beings to fulfill their intentions towards one another. They also consider the implications of the social role of goods for a new vision for social policy, arguing that poverty is caused as much by the erosion of local communities and networks as it is by lack of possessions, and contrast small-scale with large-scale consumption in the household. A radical rethinking of consumerism, inequality and social capital, The World of Goods is a classic of economic anthropology whose insights remain compelling and urgent. This Routledge Classics edition includes a new foreword by Richard Wilk. "Forget that commodities are good for eating, clothing, and shelter; forget their usefulness and try instead the idea that commodities are good for thinking." – Mary Douglas and Baron Isherwood

Baron Isherwood

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