Charlotte Delbo

Delbo was arrested in 1942 for anti-German activity, and was one of 230 Frenchwomen sent to Auschwitz in January 1943. Only 49 survived.

Auschwitz and After

Regina López Muñoz

Ninguno de nosotros volverá

"No puc mirar la gent sense indagar en els rostres. Dençà que he tornat és així. Indago en els llavis, en els ulls, en les mans. Als llavis, als ulls, a les mans, els faig preguntes. Davant de qualsevol que se'm posi al davant em pregunto: ¿M'hauria ajudat a caminar, aquest?" Ho diu una de les veus que parlen en aquest llibre, veus de dones deportades per haver participat en la resistència al nazisme i que van haver de reprendre, sortint dels camps, el seu lloc entre els vius. La que les fa parlar és Charlotte Delbo, una de les escriptores més punyents del segle XX europeu, encara avui desconeguda del gran públic. Les va anar a veure vint anys després de l'alliberament per preguntar-los com era la vida. Ella també pren la paraula, sovint en forma de poema: "La ciutat estava plena d'homes que jo no veia el desconegut que avançava era després de tants anys el primer home que mirava." D'aquesta polifonia de dones, cada una amb el seu timbre, la seva personalitat inconfusible, n'emergeix una reflexió rica, directa, trasbalsadora, clarivident, que t'interpel·la i et modifica.

La mesura dels nostres dies

Auschwitz'in Külleri

het leven in Auschwitz door de ogen van een Franse verzetsvrouw en haar medegevangenen

Niemand van ons zal terugkeren

A former French Resistance fighter records her memories of Auschwitz in terse, moving prose and free verse

None of Us Will Return

Auschwitz et après: Mesure de nos jours

Et toi, comment as-tu fait ? pourrait être le titre de ce troisième volume de Auschwitz et après. Comment as-tu fait en revenant ? Comment ont-ils fait, les rescapés des camps, pour se remettre à vivre, pour reprendre la vie dans ses plis ? C'est la question qu'on se pose, qu'on n'ose pas leur poser. Avec beaucoup d'autres questions. Car si l'on peut comprendre comment tant de déportés sont morts là-bas, on ne comprend pas, ni comment quelques-uns ont survécu, ni surtout comment ces survivants ont pu redevenir des vivants. Dans Mesure de nos jours Charlotte Delbo essaie de répondre, pour elle-même et pour d'autres, hommes et femmes, à qui elle prête sa voix.

Auschwitz et après

The horrors of a concentration camp are described in free verse and rhythmic prose. Through the personal experiences of Charlotte Delbo, the reader enters a world of endless agony, where all individuals are bound together in the wordless fraternity of those doomed to die.

Written by a member of the French resistance who became an important literary figure in postwar France, this moving memoir of life and death in Auschwitz and the postwar experiences of women survivors has become a key text for Holocaust studies classes. This second edition includes an updated and expanded introduction and new bibliography by Holocaust scholar Lawrence L. Langer. “Delbo’s exquisite and unflinching account of life and death under Nazi atrocity grows fiercer and richer with time. The superb new introduction by Lawrence L. Langer illuminates the subtlety and complexity of Delbo’s meditation on memory, time, culpability, and survival, in the context of what Langer calls the ‘afterdeath’ of the Holocaust. Delbo’s powerful trilogy belongs on every bookshelf.”—Sara R. Horowitz, York University Winner of the 1995 American Literary Translators Association Award

Second Edition

Uno de los pocos testimonios femeninos sobre los campos nazis, una obra maestra de la literatura concentracionaria. En 1942, Charlotte Delbo fue detenida en París y encarcelada por pertenecer a la Resistencia francesa y, en 1943, deportada al campo de concentración de Auschwitz-Birkenau junto con doscientas treinta presas francesas, de las que solo sobrevivirían cuarenta y nueve. El presente volumen recoge los dos primeros libros de su elogiada trilogía Auschwitz y después, en los que relata esa experiencia. Delbo reconstruye su recuerdo a partir de breves y poéticas estampas de vida y de muerte, y lo hace en gran medida desde una voz colectiva femenina, la de todas las cautivas que, pese a haber sido desposeídas de su identidad, supieron sostenerse las unas a las otras. A partir de esa particular mirada, la autora logra encontrar palabras para lo inefable e ir todavía más allá, creando belleza donde no podía haberla. Uno de los testimonios más emotivos y necesarios de la literatura concentracionaria, a la altura de los de Primo Levi o Elie Wiesel. Sin duda, una obra maestra literaria. «Una voz que te atrapa y no te deja escapar. No conozco una obra comparable a la de Charlotte Delbo.» François Bott (L’Express) «No aprenderás nada sobre la pesadilla de los campos de concentración que no supieras ya. Pero verás la vida en ellos despojada y descarnada (...) y te encontrarás con los desaparecidos, en la fiel compañía de una escritora que es testigo de las peores fuerzas de destrucción, pero que jamás han podido con la belleza de las palabras.» Jean Hatzfeld (Le Monde) «Estos recuerdos serían insoportables si no fuese por la precisión de su pensamiento (...). No existen unas memorias de aquel momento más sentidas y menos sentimentales.» Geoffrey Hartman (Universidad de Yale)

In Auschwitz, memory meant life: remembering the humanity extinguished by the death camps and hoping to survive to tell what had been endured. In Auschwitz, Charlotte Delbo collected from memory the plays, stories, and poems that fed her companions' spirits. There she committed to memory all that she would one day describe for future generations. In Days and Memory, her last book, completed shortly before her death, Delbo becomes the voice of memory. Poems and vignettes, dialogues and meditations, interweave her experience in the death camp with the sufferings of others around the world, depicting the power of dignity and decency in the face of inhumanity. A remarkable achievement, stark and lyrical, passionate and fiery, this virtuoso performance demands attention-and rewards readers with beauty, sorrow, and hope.

Days and Memory

Mesure de nos jours

Aucun de nous ne reviendra

Vingt ans après sa déportation, une rescapée des camps de la mort rencontre un universitaire allemand qui a servi comme officier sous le régime nazi. À travers leur dialogue, qui oscille entre confrontation et séduction, la pièce interroge la mémoire de la Seconde Guerre mondiale et, avec elle, la responsabilité individuelle et collective face à l’une des pages les plus sombres de notre Histoire. Pièce singulière écrite par l’une des grandes figures de la Résistance, témoignage pudique autant que cruel, cette œuvre brosse le portrait de deux âmes éprouvées par la barbarie. L’ÉDITION : découvrir, comprendre, explorer ● Vocabulaire d’analyse théâtrale ● Microlectures ● Groupements de textes – agir dans la cité : s’engager et résister – se raconter, se représenter – l’expérience des camps ● Culture artistique – histoire des arts : cahier photos couleur – un livre, un film : à la découverte de Hiroshima mon amour (Alain Resnais) ● Education aux médias et à l’information (EMI)

Ceux qui avaient choisi

« Alors qu’auparavant, écrit Charlotte Delbo qui a composé ce recueil, l’indignation explosait en manifestations et en actions collectives..., elle n’a plus aujourd’hui le moyen de s’exprimer... Il n’y a plus de vie politique... Privé d’autres moyens d’agir on écrit des lettres. » À propos de La Question, du Manifeste des 121, de Francis Jeanson, de Georges Arnaud... entre autres sujets. Parmi les textes rassemblés dans Les Belles Lettres certains n’avaient jamais été publiés dans leur intégralité. Quelques-uns auraient mérité une diffusion plus large que celle qui leur fut accordée. Ainsi, par exemple, la lettre adressée par dom Robert Gillet, bénédictin, à Laurent Schwartz après ses démêlés avec le ministre des Armées : « J’ai toujours pensé que Dieu avait de l’imagination et de l’humour. Il est certainement très content de vous... » D’autres messages — comme les derniers mots des exécutés de Montluc ou de la Santé — sont tragiques et graves, peu connus eux non plus [...] ces Belles Lettres, pour la plupart, valent d’être lues et relues.

Charlotte Delbo

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