Marie Laberge

C'est sous l'ombre tutélaire de bien des fantômes--Nick, mais aussi Gabrielle, Théodore--que se termine la saga de la famille Miller, dans ce troisième volume qui va de 1949 à 1967. Adélaïde et Florent, qui sont au centre du récit, auront besoin de bien des années pour se remettre du drame qui les a cruellement frappés. Mais avec son cortège de joies et de malheurs, la vie continue et c'est une nouvelle génération, autour des enfants d'Adélaïde, qui peu à peu prend la place et s'impose au lecteur. A tel point que l'on se prend à rêver une suite à cette fresque, empreinte d'émotion, de sensualité et de générosité, qui est aussi, sans y toucher, le récit de l'éveil d'une société à la modernité.

Le goût du bonheur: Florent

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roman

Annabelle

Résumé : Avec ce sixième roman, l'auteure nous entraîne dans la vaste saga familiale dont elle rêvait depuis plusieurs années. Il s'agit d'une trilogie qui prend racine dans une famille de la ville de Québec, au début des années 1930, vaste fresque sociale qui doit mener le lecteur jusqu'en 1967. Gabrielle, son mari Edward et leurs enfants sont au coeur de ce premier volet qui montre le destin d'êtres forts et généreux - en particulier certains personnages féminins - aux prises avec une société étouffante et pudibonde qui bride leurs aspirations les plus chères. Le volume se termine avec les débuts de la Seconde Guerre mondiale.

Le goût du bonheur: Gabrielle

Réunis dans leur résidence estivale de l'île d'Orléans, non loin de Québec, les Miller et leurs six enfants offrent l'image de l'harmonie et de l'aisance. La crise des années trente les a épargnés. Chez eux, le goût du bonheur l'emporte sur les conventions et les préjugés d'une société paroissiale et étouffante. Comblée par un mari intelligent et sensuel, Gabrielle aspire à encore plus de liberté, prête à la révolte. La tendre et violente Adélaïde, sa fille, est déchirée entre sa tendresse pour le jeune Florent et sa passion pour l'Irlandais Nic McNally. Partout, alors que la rumeur de la guerre enfle en Europe, s'annoncent des orages, des menaces, des trahisons, la maladie. Mais rien ne semble pouvoir briser le courage et l'énergie vitale des Miller.

Le goût du bonheur: Adélaïde

Revenir de loin

Avec cette histoire d'amour condamné, l'auteur saisit à bras-le-corps tous les tabous. Son livre est envoûtant et envoûté.

Juillet

Pour son cinquième roman, Marie Laberge a adopté une structure qui n'est pas sans faire penser à l'écriture théâtrale : les journaux des deux protagonistes sont présentés en alternance, page de gauche, page de droite, comme deux monologues qui s'opposent et se complètent. Ces voix, ce sont celles de Nathalie et de Laurent, un couple qui vient de perdre son enfant âgé de neuf semaines, qui se déchire et s'éloigne dans un monde qui a perdu tout sens. Mais la mort elle-même, aussi révoltante soit-elle, a encore quelque chose à leur apprendre, comme ils le découvriront en accompagnant un ami dans son agonie, Rémi, victime du sida. Comme toujours avec Marie Laberge, un livre dominé par les émotions, impudique, qui bouscule le lecteur. [SDM].

La cérémonie des anges

Ceux qui restent sont ceux que Sylvain a laissés quand il s'est donné la mort. Ce fut une décision soudaine, totalement incompréhensible pour ses proches. Chacun réagit comme il peut, avec ses maigres armes devant la brutalité du geste. Certains se le reprochent ou fuient la culpabilité. D'autres lui parlent encore. Tous sont marqués à jamais. Son père, auquel le silence des arbres a offert un refuge. Sa femme et son fils élevé dans le mensonge d'un amour étouffant. Sa maîtresse, qui a trop de feu en elle, trop de chair, trop de tout, pour laisser la mort avoir le dernier mot. Et assez de lumière pour entraîner ceux qui le veulent vers la seule issue du deuil : la vie.

Ceux qui restent

Éric-Emmanuel Schmitt

Nicolas Dickner

Alexandre Jardin

Kathy Reichs

Michel Tremblay

Kim Thúy

Marc Levy

Michel Rabagliati

Patrick Senécal

Jean Barbe

Fanny Britt

Simon Boulerice

Gabriel Nadeau-Dubois

Jean-François Nadeau

Geneviève Jannelle

Claudia Larochelle

Stéphane Dompierre

Bruno Blanchet

Caroline Allard

Guillaume Vigneault

Matthieu Simard

Yves Beauchemin

Martin Michaud

India Desjardins

Georges-Hébert Germain

Tristan Demers

Alexandra Diaz

Anne Robillard

Dominique Demers

Bryan Perro

François Cardinal

Gilles Tibo

Marie-Sissi Labrèche

Micheline Duff

Marie-Claude Savard

Pierre Cayouette

Chrystine Brouillet

Pauline Gill

Marie Hélène Poitras

Isabelle Massé

André Cédilot

Alain Farah

Hugo Fontaines

Serge Chapleau

Carle Coppens

Josée di Stasio

Benoît Dutrizac

Jacques Duval

Louis Émond

Steve Galluccio

Normand Lester

François Lévesque

Philippe Meilleur

Josélito Michaud

Paul Ohl

Louise Portal

Sonia Sarfati

Solitude des premiers salons du livre, erreurs sur la personne, séances de dédicaces interminables, cadeaux des lecteurs, témoignages émouvants, insultes et humiliations, séjours à l’étranger, fêtes et durs lendemains de veille, moments décisifs et consécrations, péripéties de tout acabit... Cinquante-huit auteurs, des plus grandes stars de la littérature française et québécoise aux auteurs encore méconnus, nous racontent des anecdotes de salons du livre cocasses et touchantes, véritables fenêtres ouvertes sur leur univers. Caroline Allard – Jean Barbe – Yves Beauchemin – Biz – Bruno Blanchet – Simon Boulerice – Fanny Britt – Chrystine Brouillet – François Cardinal – Pierre Cayouette – André Cédilot – Serge Chapleau – Carle Coppens – Dominique Demers – Tristan Demers – India Desjardins – Alexandra Diaz – Nicolas Dickner – Josée di Stasio – Stéphane Dompierre – Micheline Duff – Benoît Dutrizac – Jacques Duval – Louis Émond – Alain Farah – Steve Galluccio – Georges-Hébert Germain – Pauline Gill – Geneviève Jannelle – Alexandre Jardin – Marie Laberge – Marie-Sissi Labrèche – Claudia Larochelle – Normand Lester – François Lévesque – Marc Levy – Philippe Meilleur – Josélito Michaud – Martin Michaud – Jean-François Nadeau – Gabriel Nadeau-Dubois – Paul Ohl – Bryan Perro – Marie Hélène Poitras – Louise Portal – Michel Rabagliati – Kathy Reichs – Anne Robillard – Sonia Sarfati – Marie-Claude Savard – Éric-Emmanuel Schmitt – Patrick Senécal – Matthieu Simard – Kim Thúy – Gilles Tibo – Michel Tremblay – Guillaume Vigneault

150 anecdotes de salons du livre

Passez au salon

Dix-neuvième pièce de l'auteure. "Dans une langue inventée à partir de la musicalité du français médiéval", un "poème dramatique" créé en mars 1992 au théâtre du Café de la Place, à Montréal, avec Marie Laberge dans le rôle d'Héloïse. L'auteure précise dans une note que "l'histoire d'Héloïse et d'Abélard et la personne même de Pierre le Vénérable", prieur de l'abbaye de Cluny, "tels qu'ils" (sic) "sont présentés, sont des interprétations très libres". Le traitement est donc "résolument non historique" (p. 118). Dossier, p. 113-136 comportant une entrevue avec la metteure en scène Martine Beaulne. La pièce se déroule autour du cadavre d'Abélard. Elle a pour thème le courage lucide de vivre des choses qui n'ont pas de sens (selon l'auteure, cf. p. 133). [SDM].

poème dramatique

Pierre, ou, La consolation

Les turbulences de la vie et de la guerre ont brisé Adélaïde. Seule la très ancienne affection de Florent éclaire encore ses journées. Et ce dernier, devenu un couturier célèbre dans le monde entier, n'a pas été épargné lui non plus : il entretient désormais une liaison agitée avec un acteur. Il va devoir une fois encore soutenir sa vieille amie car Adélaïde finit par tout apprendre sur son défunt mari... mais est-il encore temps de souffrir ? Les destins se heurtent et se conjuguent à la recherche d'une sérénité incertaine et toujours dérobée. Même si le sort en est jeté, les personnages ballottés par la vie conservent, envers et contre tout, le goût du bonheur...

Florent

International Women Playwrights Conference Collection

Biographical Information, Correspondence, 2 (b&w) Photographs and 1 (b&w) Photocopy Relating to Playwright Marie Laberge, Canada

Le Gout Du Bonheur

Gabrielle 1

Le Gout Du Bonheur Tome 1:Gabrielle

Théâtre

Avec L'hiver Qui S'en Vient

Le Goût du Bonheur

Steve (17 ans) a-t-il tué son père? Pour l'auteure, cette pièce n'est pas que le récit d'un adolescent poursuivi et questionné, c'est aussi le constat du temps que prend la réconciliation avec soi et avec les blessures du passé (cf. le "Dossier", p. 129-147). Une intrusion plutôt maladroite dans un univers masculin dramatisé/fantasmé.

Marie Laberge

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