Qiao Li

Richard Conte

This work is the first of a series of books principally dedicated to the publication of papers from seminars organized, either solely by the MAISON DES SCIENCES DE L'HOMME DU PACIFIQUE, or in partnership with other institutions. Upon the arrival in the nineteenth century, almost all of the first emigrants from Guangdong in French Oceania settled and developed family lines. Their descendants do not have same sort fo connections today that their ancestors did, with a China that was then led by the Qing dynasty or Sun Yat-Seng. Is the present generation still to be considered as part of the traditional network of diasporic relations, in the same way as those living in other regions of the world? Sponsored by the Pacific Human Sciences Centre (Maison des Sciences de l'Homme du Pacifique), this book examines this question from a previously unexplored angle, through films and contemporary art of the Chinese diaspora. Beyond a meeting between East and West, midway between what philosopher and sinologist François Jullien called "easy universalism" and "lazy relativism", this book does not question conventional cultural differences. Instead, it explores the play of fertile tensions used for creative and aesthetic representation, by communities that are both separated from and close to a various resources. This book brings together contributions from specialists in visual arts and film, including fiction and non-fiction Chinese-language film professionals.

Migration and Memory: Arts and Cinemas of the Chinese Diaspora

Martine Tabeaud

Yann Toma

L'usine dans l'espace francilien

Sandrine Morsillo

Centre d'études et de recherches en arts plastiques (Paris)

"Face à la puissance et à la complexité de la globalisation et des réseaux, certaines oeuvres d'artistes contemporains, répondent par un mouvement sensible vers le « chez soi ». Ce que nous avons appelé art domestique reste un phénomène polymorphe qui invite à penser notre mise en demeure, entendue à la fois comme abandon du corps au confort, au décor, et comme incrédulité à échapper aux agressions du monde extérieur. Côté femme, les choses ne s'arrangent pas, tant les pressions sociale et économique incitent à les faire rentrer « à la maison », tant « le modelage » des enfants et les tâches ménagères sont loin encore d'être équitablement partagés. C'est aussi que l'habitat, en tant que volume enveloppant, a son charme, son intimité, sa privauté. Des bricolages dominicaux aux technologies subtiles de la domotique, chacun y exerce « sa » créativité. Est-ce au sein ou en marge de la maison qu'il faut situer la présence des écrans et des alarmes, le foyer télévisuel, l'arbre de Noël ou les nains de jardin ? Quand la voiture sort du garage, c'est la maison qui déroule ses fauteuils, sa radio, sa clim... En quoi l'art contemporain est-il imprégné d'un art de vivre commun, voire d'une conscience critique du quotidien que l'on pourrait qualifier de domestique ?" (résumé éditeur)

Richard Conte

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