Ryoko Sekiguchi

Regina López Muñoz

La nostalgia por la estación que termina

Nagori

Il faut entendre le titre "La Voix sombre" dans les deux sens possibles. La tristesse, mais aussi la disparition. Ce livre est en effet une suite de pensées sur ce qu'il reste d'une voix quand celle ou celui à qui elle appartenait n'est plus. Qu'est-ce qu'une voix enregistrée? Qu'est ce que la trace que laisse une voix? est-elle matérielle, corporelle? Et de là, le livre s'étend à l'image, aux odeurs, et puis il devient une réflexion sur l'absence, la mort.
Il faut entendre le titre "La Voix sombre" dans les deux sens possibles. La tristesse, mais aussi la disparition. Ce livre est en effet une suite de pensées sur ce qu'il reste d'une voix quand celle ou celui à qui elle appartenait n'est plus. Qu'est-ce qu'une voix enregistrée? Qu'est ce que la trace que laisse une voix? Est-elle matérielle, corporelle? Et de là, le livre s'étend à l'image, aux odeurs, et puis il devient une réflexion sur l'absence, la mort.

La Voix sombre

La nostalgie de la saison qui vient de nous quitter

Literary Nonfiction. Translated by Lindsay Turner. Ryoko Sekiguchi's THE PRESENT VOICE is a series of meditations on the voice, the body, media, mortality, and loss timely and important for our moment of exile, global displacement, and social distance.

The Present Voice

Ryoko Sekiguchi, a Japanese poet and French essayist, author of the books "Nagori" and "961 hours in Beirut" translated into Russian, always writes about the Japanese ideas about the changing seasons, the life of a diverse and polyphonic Levantine city, the tragedy in Fukushima, etc., no matter what becomes the theme of her works. how time works and how we "negotiate" with it, remembering, forgetting, savoring the moments and not noticing the passing years. In this short text, which combines the features of diary notes, a prose poem and a philosophical essay, the human voice becomes the manifestation of time, paradoxically always existing in the present.

Голос в темноте 

Si le Japon est connu comme un pays de fine gastronomie, sa littérature porte elle aussi très haut l’acte de manger et de boire. Qu’est-ce qu’on mange dans les romans japonais ! Parfois merveilleusement, parfois terriblement, et ainsi font leurs auteurs, Kôzaburô Arashiyama, Osamu Dazai, Rosanjin Kitaôji, Shiki Masaoka, Kenji Miyazawa, Kafû Nagai, Kanoko Okamoto, Jun’ichirô Tanizaki...Du xiie siècle à nos jours, dix gourmets littéraires vous racontent leur histoire de cuisine, joliment illustrée.

Ryoko Sekiguchi

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