J'aurais bien aimé sucer la b*** du capitaine Flam
Grâce à un programme de réinsertion, la jeune Penny, qui purgeait une peine de trois ans pour prostitution et meurtre, est recrutée par le capitaine Flam, que le gouvernement galactique vient de charger d’une nouvelle (et très dangereuse) mission : sauver une planète sauvage de l’appétit destructeur d’un consortium agropharmaceutique... Penny sera-t-elle à la hauteur de ses nouvelles attributions ? Est-elle prête à accepter de ne plus être une laissée-pour-compte de la société ? En plus d’être une sorte de fable écologiste, J’aurais bien aimé sucer la b*** du capitaine Flam se veut donc une quête initiatique, comme peut l’être Le Magicien d’Oz : la vérité est intérieure, mais il faut parfois faire un grand voyage pour la trouver... J’assume : J’aurais bien aimé sucer la b*** du capitaine Flam est un « blackface ». Comment un vieil homme blanc globalement hétérosexuel peut-il s’autoriser à parler à la place d’une jeune femme noire indéniablement bisexuelle ? Mais n’est-ce pas précisément cela la littérature : essayer de toutes ses forces de se mettre à la place de l’autre – et même : à la place d’un ours, à la place d’un arbre, à la place d’une pierre.