Déluge
roman
Déluge roman
C’est dans un petit port du Sud de la France, où elle s’est installée pour raisons de santé, que Florence fait la connaissance de Florian. Peintre vieillissant, instable, réputé fou et pyromane, il n’aime rien tant que brûler et voir se consumer ses propres dessins. Encouragée par la psychiatre qui le “suit” de loin, Florence accepte de se mettre à son service. Et bientôt se forme autour d’eux, et de l’atelier aménagé pour l’artiste, un petit cercle d’amitié... Peindre le Déluge - et peut-être le livrer aux flammes -, tel est le grand œuvre que projette désormais Florian. De jour en jour, de mois en mois, il entraîne ses compagnons dans la folle entreprise de ce tableau démesuré qui les requiert corps et âme, qui les épuise et pourtant les transcende. Car cette œuvre est, comme notre monde, traversée par la violence des siècles, par le désastre et la splendeur d’une humanité toujours renaissante. L’art et la folie, le rêve et le délire, la vulnérabilité et l’inépuisable nécessité de créer, tels sont quelques-uns des chemins qu’Henry Bauchau propose à notre réflexion, et qu’il illumine d’une écriture aussi profonde que d’une magnifique fluidité.