Le monde à peu près
Le monde à peu près
Après le vertigineux succès des Champs d'honneur, la source ne s'est pas tarie : Le monde à peu près nous inonde de bonheur. Jean Rouaud peint en virtuose les faux départs, les contretemps, les dérapages de son myope gaffeur. Il y a un style Rouaud qui nous entraîne d'emblée dans l'univers qui lui est propre. Un libre plein, qui s'impose à vous dès la première ligne et ne cesse plus ensuite de vous tenir sous le charme. Le roman magnifie l'ordinaire tristesse des vies moyennes à force de précisions dans la désolation et l'humour. Est-ce l'intrication de la verve comique et du drame ? Le monde à peu près ne ressemble à aucun autre roman. Qui a osé écrire que le roman français était mort ?
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Camille@atlanticus