Les nuits sont calmes à Téhéran Un roman poignant sur l'Iran d'hier et d'aujourd'hui
Rester ou s’exiler : cinq voix d’une même famille pour raconter l’Iran contemporain. Le roman commence en 1979, à Téhéran à la chute du Shah. Il se termine en Allemagne, 30 ans plus tard où une famille s’est exilée. Les Nuits sont calmes à Téhéran retrace l’histoire de quatre générations de femmes ballottées entre la persécution, la guerre Iran-Irak et les brûlures de l’exil. Sans pathos, mais avec beaucoup de finesse et d’empathie, Bazyar dépeint des histoires de vie exemplaires, et signe un roman qui interroge sur les défis actuels de l’intégration. Découvrez un premier roman vertigineux, sous la forme d'un témoignage romancé sur l'exil qui ne vous laissera pas insensible. EXTRAIT On avait dit à nos parents : Le pétrole, les américains, les anglais, c’est la même chose, ils sont du côté du shah, ils sont contre nous. nos parents ont cessé de travailler, ils sont allés dans les rues et ils sont revenus, ils avaient peur des services secrets, ils n’ont plus rien dit, plus jamais rien dit contre le shah. ils nous ont envoyés à l’école en disant : nous aimons ce pays, aimez les écoles. Du haut de son pupitre, le maître avait le regard fier. Nous avons appris ce que nous devions apprendre, nous avons grandi, et nous avons décidé : Qu’importe ce qui est écrit dans nos manuels scolaires, nous voulons le contraire. Nous lisions Vive le shah et nous pensions Mort au shah. Nous entendions tout travail revient au roi et nous disions le travail appartient aux travailleurs. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Un monument pour toute une génération. - Der Spiegel Toujours est-il que Shida Bazyar fait une entrée remarquée sur la scène littéraire allemande avec Les nuits sont calmes à Téhéran, un premier essai qui devrait vite amener vers de bien belles choses à l’avenir. - Lettres it be J’ai trouvé ce roman poignant, très intéressant et bouleversant. - Blog Mademoiselle lit À PROPOS DE L'AUTEUR Shida Bazyar est née en Allemagne en 1988. Un an auparavant, ses parents, militants politiques communistes, fuyaient l’Iran et la révolution Islamique. Étudiante en littérature et en journalisme culturel, Shida commence par écrire des nouvelles pour des magazines et des revues. Les Nuits sont calmes à Téhéran est son premier roman. Salué par la critique, le livre s’est déjà vendu à plus de 30 000 exemplaires outre-Rhin.