In extremis essais sur l'art et ses déterritorialisations depuis 1960
In extremis. L'élargissement de la pratique artistique semble bien, et plus que jamais, caractériser l'état des choses dans l'univers aujourd'hui globalisé de l'industrie culturelle dont l'industrie de l 'art n'est qu'un segment. On peut d'ailleurs parler aujourd'hui d'une déterritorialisation généralisée des pratiques artistiques les plus fécondes, celles qui se situent à la pointe extrême de l'apparition du sens, au plus près de son émergence et donc aussi au bord de sa dislocation possible, autrement dit et littéralement in extremis. Bien que souvent écrits au gré des circonstances diverses - commissariat d'exposition, conférence, recherche personnelle ou commande éditoriale - les textes réunis dans cet ouvrage prennent acte de cette situation. Nombre d'oeuvres étudiées ici - celles de Gerhard Richter, Fred Sandback, On Kawara, Jessica Stockholder, Erwin Wurm, Pierre Bismuth, Francis Alÿs - développent en effet, et pour elle-même, cette déterritorialisation plasticienne voire la plasticité de la déterritorialisation.