La mémoire des villes
Les villes sont des hauts lieux de la mémoire. Elle a son versant officiel (celui de l'auto-représentation) constitué par des bâtiments publics et des monuments. Et puis il y a tout le reste, un ensemble peu programmatique de signes ou de traces, souvent de nature plus discrète et plus fugitive, offerts au décryptage des artistes et des auteurs. En tant que dépositaires de ces divers codes historiques, les villes sont aussi des espaces de prédilection pour le travail de la mémoire subjective, elles suscitent des textes (et des images), invitent à se souvenir, à découvrir et à construire le passé.