Catherine Malabou

Anne Dufourmantelle

Katherine Payne

Vincent Sallé

Meditations on the Risk of Living

Power of Gentleness

Jaques Derrida

Consisting of two texts on facing pages, the form of this presentation of two 1996 lectures on hospitality by Jacques Derrida is a self-conscious enactment of its content. Invitation by Anne Dufourmantelle appears on the left (an invitation that of course originates a response), clarifying and inflecting Derrida's "response" on the right.

Of Hospitality

Riske Övgü

"Usted no podría jamás quitarse de encima el amor, comienza, rompiendo con ella misma el silencio en menosprecio de las reglas freudianas elementales. Nosotros venimos de allá, del enlace, nacemos acordonados como los alpinistas, amarrados a un vientre, un alma, las tripas, una voz, nosotros venimos de a dos, nosotros morimos solos, esa es una certeza, y para nacer es necesario pasar por un desgarramiento del que no tenemos idea. si es de este amor del que usted habla, no hay nada que hacer, está en sus pulmones, su cerebro, en lo más mínimo de sus gestos, la preexiste a usted y sin socorro alguno de ningún dios él está enraizado en usted como la marca del primer enlace, Y también si su madre la hubiera rechazado, abandonado, odiado, lo que yo llamo acá 'amor' es la posibilidad de un soplido que hizo de usted un ser viviente antes, vivo y esperanzado.'... Anne Dufourmantelle, también podemos decir una manifestación humana. Alguien que tomaba riesgos, el riesgo de amar, de vérselas con el deseo, esa fuerza vital que nos empuja a estar vivos. Con la potencia de la dulzura, escribía la complejidad y alojaba la contradicción. Practicaba una ética del contratiempo, acentuar lo débil para que se vuelva fuerte, una escucha atenta y delicada en busca de una traducción que inventa una lengua propia: "Pasar del horror al lenguaje, del estupor de la infancia a la escucha de lo que en nosotros nos habla de otra cosa"." --Descripción del editor.

psicopatología de la vida amorosa

En caso de amor

Işık Ergüden

Constantin von Barloewen

Gala Naumova

Jochen Winter

çağımızın önemli düşünce insanlarıyla söyleşiler

Bilgiler kitabı

En cas d'amour : que faire ? Axe autour duquel tourne toute vie : aimer, être aimé. Avec toutes ses déclinaisons : reconnaissance, peur d'être abandonné, morsure de la jalousie, désir de possession, envie, délivrance, haine, détachement, paix. L'événement de l'amour est au cœur de ce livre. Depuis les histoires imaginaires que l'on se forge quand on est amoureux jusqu'au désir de vengeance de celui qui est quitté en passant par la jalousie, la fascination, la fusion amoureuse, la relation fraternelle, la dispute, le livre explore différentes figures de la passion et des blessures de l'attente amoureuse. On y rencontre l'écoute attentive et les désarrois d'une psychanalyste recueillant dans la chambre des secrets les mots de ceux qui viennent déposer là leur espérance. On peut y lire aussi une tentative de penser ce qui nous fait répéter le même scénario et souffrir en boucle des mêmes maux d'amour.

psychopathologie de la vie amoureuse

En cas d'amour

Défense du secret

Notre temps est placé sous le signe du risque : calculs de probabilités, sondages, scénarios autour des crachs boursiers, évaluation psychique des individus, anticipations des catastrophes naturelles, cellules de crises, caméras ; plus aucune dimension du discours social ou politique, voire éthique, n’y échappe. Aujourd’hui le principe de précaution est devenu la norme. En termes de vies humaines, d’accidents climatiques, de terrorisme, de revendications sociales, le risque est un curseur que l’on déplace au gré de la mobilisation collective, mais de fait, il est une valeur inquestionnée.Mais que signifie : risquer sa vie ? Comment est-ce possible, étant vivant, de penser ce risque ? Le penser à partir de la vie et non de la mort ? Risquer sa vie, est-ce nécessairement affronter la mort - et survivre... ou bien y a-t-il, logé dans la vie même, un dispositif secret, une petite musique à elle seule capable de déplacer l’existence sur cette ligne de front qu’on appelle désir ? Comment ne pas s’interroger sur ce que devient une culture qui ne peut plus penser ce risque sans en faire un acte héroïque, une pure folie, une conduite déviante ? L’expression est l’une des plus belles de notre langue. Car le risque – laissons encore un indéterminé son objet – ouvre un espace inconnu. D’abord, il métabolise l’instant de la décision, et donc notre rapport intime au temps. Il est un combat dont nous ne connaîtrions pas l’adversaire, un désir dont nous n’aurions pas connaissance, un amour dont nous ne saurions pas le visage, un pur événement. Et si le risque traçait un territoire avant même de réaliser un acte, s’il supposait une certaine manière d’être au monde, construisait une ligne d’horizon... Au risque de...Ce livre évoque, en courts chapitres, différentes sortes de risques : la passion, la liberté, le rêve, le rire, l’infidélité, mais il traite aussi du risque de... perdre du temps, quitter la famille, ne pas être mort, être en suspens, décevoir, penser... Car le risque ne se loge pas nécessairement là où on l’attend. Et l’inespéré est sans doute ce qui le définit le mieux.Anne Dufourmantelle est psychanalyste et philosophe et dirige depuis 2005 la collection L’autre pensée aux éditions Stock. Elle est déjà l’auteur aux éditions Payot de En cas d’amour, Psychopathologie de la vie amoureuse, paru en 2009.

Éloge du risque

A philosophical critique of how society encourages us to avoid risk when we should instead accept it. When Anne Dufourmantelle drowned in a heroic attempt to save two children caught in rough seas, obituaries around the world rarely failed to recall that she authored In Praise of Risk, implying that her death confirmed the ancient adage that to philosophize is to learn how to die. Now available in English, this magnificent book indeed offers a trenchant critique of the psychic work that the modern world devotes to avoiding risk. Yet this is not a book on how to die but on how to live. For Dufourmantelle, risk entails an encounter not with an external threat to life but with something hidden in life that conditions our approach to such ordinary risks as disobedience, passion, addiction, leaving family, and solitude Keeping jargon to a minimum, Dufourmantelle weaves philosophical reflections together with clinical case histories. The everyday fears, traumas, and resistances that therapy addresses brush up against such broader concerns as terrorism, insurance, addiction, artistic creation, and political revolution. Taking up a project than joins the work of many French thinkers, such as Jacques Lacan, Jacques Derrida, Jean-Luc Nancy, Hélène Cixous, Giorgio Agamben, and Catherine Malabou, Dufourmantelle works to dislodge Western philosophy, psychoanalysis, ethics, and politics from the redemptive logic of sacrifice. She discovers the kernel of a future beyond annihilation where one might least expect to find it, hidden in the unconscious. In an era defined by enhanced security measures, border walls, trigger warnings, and endless litigation, Dufourmantelle’s masterwork provides a much-needed celebration of the risks that define what it means to live. Praise for In Praise of Risk “Dufourmantelle’s beautiful book places us on the side of life and love, showing us the power of psychoanalytic reflection on those moments when we are asked to find the courage to risk ourselves on behalf of the other.” —Jamieson Webster, author of Conversion Disorder “Magisterial. Dufourmantelle shows how life is universalized in risk and how recognizing this fact means enlisting in a fraternity among humans.” —Antonio Negri “This very rich book will have enormous appeal for readers interested in the intersection of philosophy, psychology, psychoanalysis, and humanistic inquiry. It productively challenges the assumptions of all these disciplines in novel ways and offers, in the final analysis, a redemptive path through that which matters to us most: living and dying well. Highly recommended.” —Choice

In Praise of Risk

Blind date... se dit d’un rendez-vous à l’aveugle entre deux êtres susceptibles de s’aimer, organisé par un autre qui les connaît tous deux et ne sera pas là. La philosophie... commence avec l’étonnement (Aristote), se déclare science de l’être, s’espère soin de l’âme, s’étymologise amour de la sagesse, se voudrait éducation spirituelle, se rectifie en logique des propositions, s’attarde dans les manuels scolaires, s’écrit dans toutes les langues mais ne penserait qu’en une seule, s’éteint doucement. Le sexe... finit quand il faut s’expliquer, ne se commente qu’en disparaissant, bouleverse toute scénographie qui voudrait en isoler les effets, est là partout, tout le temps, manque partout, tout le temps. Le rendez-vous fut pris, dit-on, il y a trois mille ans. Officiellement du moins. Fut sans cesse reporté depuis.

Blind date - sexe et philosophie

Pourquoi faut-il que nous nous interrogions sans relâche ? Qu'un seul veille et le monde est sans repos, libre à nouveau de toute réponse, comme si ni l'histoire ni la mémoire n'avaient tracé les signes, multiples et réitérés au long des siècles, de nos balbutiements devant l'énigme de l'être. D'aussi loin que les textes nous parviennent, la philosophie s'est érigée contre la superstition, la croyance vaine, l'opinion. Elle a fait œuvre de discernement en direction de la question de l'être, du monde, du sujet. Pourquoi alors défendre l'idée d'une vocation prophétique de la philosophie ? Parce qu'il y aurait à répondre de, avant même que la réflexion philosophique puisse, comme telle, être légitime. La vocation serait l'espace de toute réponse possible. Et la philosophie, dès lors, s'inscrirait à partir de ce lieu où la réponse est toujours différée, parce qu'elle est cette ouverture radicale sur l'absolument autre qui empêche le discours de se clore sur lui-même. Quels penseurs ont anticipé notre présente détresse ? A moins que la détresse ne soit elle-même qu'un état transitoire dont il ne faudrait pas s'affliger puisque nos démocraties sont, à tout prendre, les moins barbares des sociétés de droit. Les penseurs prophétiques frayent un chemin de veille, non pour perpétuer une trace, un enseignement, mais pour risquer plus loin la question de l'humanité de l'homme.

La vocation prophétique de la philosophie

An intimate discussion of sex and philosophy

Sex and Philosophy

Blind Date

La douceur est une énigme. Incluse dans un double mouvement d'accueil et de don, elle apparaît à la lisière des passages que naissance et mort signent. Parce qu'elle a ses degrés d'intensité, parce qu'elle a une force symbolique et un pouvoir de transformation sur les êtres et les choses, elle est une puissance. En écoutant ceux qui viennent me confier leur détresse, je l'ai entendue traverser chaque expérience vécue. En méditant son rapport au monde, il apparaît que son intelligence porte la vie, la sauve et l'accroît.

Puissance de la douceur

Sex + Philosophie

In an age that prizes political and personal transparency, In Defense of Secrets champions the secret as what permits relation and ensures our humanity. Psychoanalyst and philosopher Anne Dufourmantelle drowned in 2017 in an attempt to rescue two children caught in the ocean. Her work lives on, though, in this provocative and necessary book. Through etymologies and case studies, personal history and incisive commentary on contemporary society, In Defense of Secrets returns us to the fundamental psychic scene of the secret. The secret, for Dufourmantelle, is not a code to be cracked or a firewall to be penetrated but a dynamic and powerful entity that permits relation and that ensures our humanity. Tracking the secret though art and literature, philosophy, psychoanalysis, and sociology, from the Inquisition to the present, Dufourmantelle’s writing spirals around the question of the secret’s value. In our age, when political and personal transparency seem to be prized above all—lives posted on the Internet, information leaked, whistles blown, taboos absent except with respect to the secret itself—In Defense of Secrets champions what remains hidden, private, veiled, hushed, just out of sight. The secret is on the side of nature, not science; organic growth, not technology; love’s generosity, not knowledge’s grasp. For Dufourmantelle, the secret is a powerful and dynamic thing: deadly if unheard or misused, perhaps, but equally the source of creativity and of ethics. An ethics of the secret, we can hear her say, means listening hard and sensitively, respecting the secret in its secret essence, unafraid of it and open to what it has to say.

In Defense of Secrets

When Anne Dufourmantelle drowned in a heroic attempt to save two children caught in rough seas, obituaries around the world rarely failed to recall that she was the author of a book entitled In Praise of Risk, implying that her death confirmed the ancient adage that to philosophize is to learn how to die. Now available in English, this magnificent and already much-discussed book indeed offers a trenchant critique of the psychic work the modern world devotes to avoiding risk. Yet this is not a book on how to die but on how to live. For Dufourmantelle, risk entails an encounter not with an external threat to life but with something hidden in life that conditions our approach to such ordinary risks as disobedience, passion, addiction, leaving family, and solitude Keeping jargon to a minimum, Dufourmantelle weaves philosophical reflections together with clinical case histories. The everyday fears, traumas, and resistances that therapy addresses brush up against such broader concerns as terrorism, insurance, addiction, artistic creation, and political revolution. Taking up a project than joins the work of many French thinkers, such as Jacques Lacan, Jacques Derrida, Jean-Luc Nancy, Hélène Cixous, Giorgio Agamben, and Catherine Malabou, Dufourmantelle works to dislodge Western philosophy, psychoanalysis, ethics, and politics from the redemptive logic of sacrifice. She discovers the kernel of a future beyond annihilation where one might least expect to find it, hidden in the unconscious. In an era defined by enhanced security measures, border walls, trigger warnings, and endless litigation, Dufourmantelle’s masterwork provides a much-needed celebration of the risks that define what it means to live.

Gentleness is an enigma. Taken up in a double movement of welcoming and giving, it appears on the threshold of passages signed off by birth and death. Because it has its degrees of intensity, because it is a symbolic force, and because it has a transformative ability over things and beings, it is a power. The simplicity of gentleness is misleading. It is an active passivity that may become an extraordinary force of symbolic resistance and, as such, become central to both ethics and politics. Gentleness is a force of secret life-giving transformation linked to what the ancients called potentiality. In our day, gentleness is sold to us under its related form of diluted mawkishness. By infantilizing it our era denies it. This is how we try to overcome the high demands of its subtlety—no longer by fighting it, but by enfeebling it. Language itself is therefore perverted: what our society intends to give the human beings that it crushes “gently,” it does in the name of the highest values: happiness, truth, security. From listening to those who come to me and confide their despair, I have heard it expressed in every lived experience. I have felt its force of resistance and its intangible magic. In mediating its relation to the world, it appears that its intelligence carries life, saves and amplifies it.

Avital Ronell

International interest in the work of Avital Ronell has expressed itself in reviews, articles, essays, and dissertations. For Fighting Theory, psychoanalyst and philosopher Anne Dufourmantelle conducted twelve interviews with Ronell, each focused on a key topic in one of Ronell's books or on a set of issues that run throughout her work. What do philosophy and literary studies have to learn from each other? How does Ronell place her work within gender studies? What does psychoanalysis have to contribute to contemporary thought? What propels one in our day to Nietzsche, Derrida, Nancy, Bataille, and other philosophical writers? How important are courage and revolt? Ronell's discussions of such issues are candid, thoughtful, and often personal, bringing together elements from several texts, illuminating hints about them, and providing her up-to-date reflections on what she had written earlier. Intense and often ironic, Fighting Theory is a poignant self-reflection of the worlds and walls against which Avital Ronell crashed.

Anne Dufourmantelle

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