Le cinéma d'Akira Kurosawa
Est-il possible d'entrer dans le cinéma d'Akira Kurosawa (1910-1998) en dehors de tout concept ou de toute théorie cinématographique? C'est la tâche que se donne Alain Bonfand dans ce présent essai. A travers le prisme de la citation d'Akira Kurosawa, dans son livre autobiographie (Comme une autobiographie, Paris, 1995) : " N'est-ce pas le pouvoir de la mémoire, qui donne son envol à l'imagination? ", Alain Bonfand réalise un essai pragmatique sur l'un des plus grands réalisateurs de cinéma, en portant un intérêt particulier au rôle que jouent la mémoire, les références historiques, mais également les techniques artistiques (sens des jeux de lumières, portrait des personnages et paysages etc.) dans ses films. En avançant de courts-métrages en courts-métrages, (Un soleil sous la pluie, Le château d'Araigné, La montagne rouge etc.) l'auteur entend montrer la manière qu'a Kurosawa d'être à la fois peintre dans l'âme tout en étant cinéaste.