Un Bantou à Washington Suivi de « Un Bantou à Djibouti »
La première partie de cet essai fut publié il y a une vingtaine d'années, il est repris augmenté d'une deuxième partie relatant sur le mode humoristique et désabusé, son expérience dans les couloirs feutrés de la Banque mondiale à Washington. A-t-il réellement "trahi" la cause de ses origines ainsi que l'accusent un peu vite certains journalistes ? Ou bien à sa manière essaie-t-il de conserver et transmettre ce pourquoi il travaille dans ces milieux financiers ? " Ce que je valorise dans mon séjour américain, c'est l'opportunité de m'être réconcilié avec moi-même, d'apprendre à mieux aimer cette Arfique qui m'exaspérait lorsque j'avais 27 ans. Sur un plan plus superficiel, la vie sereine et aseptisée de Washington m'a révélé comme un miroir grossissant tout ce qui me manque... Il y a le sentiment de culpabilité qui habite tous les Africains en exil qui croient pouvoir contribuer plus efficacement aux nombreux combats en cours sur le terrain..."