L' Enfer
Un jeune homme qui vient de trouver un à la banque Berton à Paris, s'installe dans un hotel en pension.Alors qu'il se retrouve seul dans sa chambre, il s'aperçoit que dans le mur mitoyen de la chambre voisine, à hauteur du plafond, une petite ouverture "l'autorise" à jouer les voyeurs.Le roman, c'est la suite de onze tableaux racontant les tranches de vie de la chambre d'hôtel que ce jeune homme va "voler" à ces hommes et femmes dans leur intimité personnelle et relationnelle, physique, sentimentale et morale.Séduction physique, mais aussi plaisir charnel "à l'état pur", vulgarité machiste, et toujours en toile de fond, pessimisme des relations affectives, Barbusse oppose l'espoir d'une pureté sentimentale éthérée et réalité plus noire de la condition humaine.Ce roman est décrit par les spécialistes comme appartenant à la catégorie des romans naturalistes mais aussi annonciateur du roman existentialiste.C'est un roman un peu torturé mais très concret, bien dans la réalité des sentiments de l'Homme.Sans être une peinture sociale, les vies rencontrées sont ancrées dans leur condition sociale; l'argent compte; on en veut même si ça corrompt les relations et leur authenticité.Barbusse reste marqué par cette opposition chrétienne du corps et de l'âme, même si les spécialistes de l'âme, les prêtres sont critiqués pour leur dogmatisme et leur souci de soumettre les Humains à l'ordre divin tel qu'il est enseigné dans l'Eglise.Voici deux extraits issus de deux tableaux.Dans ce tableau, il surprend une jeune femme qui se déshabille dans la chambre d'à côté; dans l'extrait suivant, un prêtre s'impose dans la chambre occupée par un vieillard mourant pour lui faire confesser ses péchés.La deuxième apparition féminine va le mettre dans un état "d'ébullition" indscriptible...