Les Amazones libres
Les Amazones libres
Sur les grands chemins de Ténébreuse, on les reconnaît à leur costume : bottes souples, culottes de cuir, tuniques de fourrure, vestes à capuchon. Elles ont l'air dur des femmes qui choisissent de faire un travail d'homme et d'adopter une liberté d'homme. Ce sont les Amazones Libres. Elles ont rejeté leur famille, leur clan, leur maison. Vous pouvez les mépriser, elles ont l'habitude : mais réfléchissez avant de vous attaquer à elles. Elles ne demandent pas d'autre protection que celle de leurs sœurs et des Mères de la Guilde. Elles ne restent fidèles qu'à leur serment. Ce sont les Amazones Libres. J'en ai jadis aimé une. A bien des égards, c'était comme aimer un homme. On dit qu'elles n'aiment que les femmes. Ce n'est pas vrai. Mais elles font ce qui leur plaît, et aucun homme ne peut en retenir une bien longtemps. Ce sont les Amazones Libres. Melora enchaînée dans les Villes Sèches, Camilla suppliciée, Rohana humiliée, toutes ont une vie à vivre et une revanche à prendre. Le Conseil de Comyn leur laisse une chance, et elles la saisissent aux cheveux. La planète Ténébreuse ? Marion Zimmer Bradley ne l'a pas inventée, mais découverte. Elle le dit, elle le prouve. A chacun de refaire le voyage à sa façon. Tous ceux qui en ont rêvé peuvent leur envoyer leur nouvelle, ils ont leur chance d'être publiés dans les Chroniques de Ténébreuse. Mercedes Lackey en sait quelque chose.