Nadja et Breton
un amour juste avant la folie
Nadja et Breton un amour juste avant la folie
Plus de quatre-vingts ans après sa parution, Nadja reste le livre d’André Breton le plus connu avec le Manifeste du surréalisme, certainement celui qui a été le plus lu par un large public mais aussi le plus énigmatique. L’énigme est avant tout Nadja, cette jeune femme que Breton rencontre de façon éphémère juste avant son entrée dans la folie. Nadja fut internée le 21 mars 1927, c’est-à-dire moins de cinq mois après sa rencontre avec Breton, le 4 octobre 1926, et elle demeura en milieu psychiatrique fermé jusqu’à son décès en 1941. Pour bien des lecteurs, la première réaction, instinctive, est celle de la compassion, d’une profonde empathie pour Nadja, contrastant avec un certain rejet du narrateur Breton, en comparaison jugé froid et égoïste. Les lettres de Nadja offrent un singulier pendant au Nadja de Breton. Ces écrits s’associent et se croisent à travers leurs contradictions pour nous offrir la vision fugitive mais cinglante d’une existence qui va basculer sans retour. Cet ouvrage nous révèle le véritable visage de Nadja à travers des documents inédits ou peu connus.