Charles Baudelaire, Les fleurs du mal entre "fleurir" et "défleurir"
La 4e de couverture indique : "Baudelaire a réalisé un étrange projet : faire éclore les fleurs du Mal. Mais ce fleurir s'accompagne, dans son recueil, d'un défleurir, - celui du désert, celui de l'enfer sous toutes ses formes. Le " livre atroce " tend aussi vers un refleurir sans que le poète, peu suspect de sympathies à l'égard de l'" art philosophique ", esquisse une synthèse de type hégélien. En analysant Les Fleurs du Mal, Pierre Brunel n'a voulu enfermer la poésie de Baudelaire ni dans le carcan d'une dialectique ni dans la banalité d'une thématique trop évidente. Les motifs, les figures allégoriques, les références proprement mythologiques prennent leur sens en fonction de la grande opposition vaporisation / composition que Baudelaire a retenue du Poetic Principle d'Edgar Poe."