
Travail utile, fatigue inutile Traduction et préface de Thierry Gillybœuf
Fondateur du mouvement Arts and Crafts, William Morris (1834-1896) était aussi un activiste libertaire nourri d'idéaux socialistes. « Travail utile, fatigue inutile » est l'un de ses textes fondamentaux. La révolution industrielle, la démesure de la production dans le capitalisme émergent, nourries de la pensée libérale utilitariste, ont consacré l'idée d'un travail de plus en plus aliénant, qui a rompu avec le réel, le monde et la nature. Le basculement de l'artisanat vers l'industrie a ôté au travail son utilité, qui réside dans le repos, la qualité du produit et le plaisir que l'on tire du travail bien fait. À l'heure des bullshit jobs et de l'ubérisation des métiers, ce texte prémonitoire fait figure de manifeste, de bréviaire, alors que le modèle économique mis en place depuis, dévastateur pour l'homme et la nature, semble arrivé en bout de course.
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